c'est l'effet papillon....
Alors, non, je ne vais pas vous parler du dernier disque de Bénabar, mais plutôt d'un film intitulé "L'effet papillon". Je n'avais pas vraiment fait attention à ce long métrage lors de sa sortie, je dois bien l'avouer, et c'est en le visionnant récemment, que j'ai pu apprécier vraiment ce film. Au vue du casting, c'était pas gagné car le personnage principal est interprété par Ashton Kutcher, star américaine de série B pour midinettes. Et finalement, il est parfait dans le rôle de ce jeune homme qui va vivre plusieurs évènements plus ou moins dramatiques dans sa vie et qui, un jour, va avoir des flashs sur son passé. A tel point qu'il va pouvoir retourner justement dans ce passé. Ce n'est pas donné à tout le monde et si, au début, il ne maitrise pas bien cette nouvelle faculté, il va vite en comprendre le mécanisme. Comme tout un chacun, il va vouloir modifier sa vie, modifier le cours des choses pour les rendre meilleures. Repartir d'une enfance malheureuse, de drames pour les embellir. Le problème, et voilà pourquoi le titre parle d'effet papillon, c'est que modifier une chose dans un espace temps donné et bien ça chamboule tout le reste et forcément les conséquences peuvent s'avérer dramatiques. Au final, on en ressort pas indemne de ce film. On s'interroge en effet sur cette possibilité que l'on aimerait avoir, de refaire certaines choses, de faire des choix différents lorsque le moment se présentait. Mais tout cela serait-il finalement bien utile ? et surtout, un choix différent pour améliorer un instant présent ne peut-il pas avoir des conséquences désastreuses sur le long terme ? Améliorer un fait immédiat ne peut en aucun cas prévoir un avenir radieux et sans nuages. Au bout du compte, le message qui ressort de ce film, c'est finalement de se contenter du présent, de la vie que l'on a, sans vouloir la changer à tout prix puisque, comme le dit, l'expression "on sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on gagne". Ca s'applique pour tout, pour l'ensemble d'une vie, éphémère si l'en est, ne l'oublions jamais...