Escapade parisienne...édition juillet 2009
Il s'agissait de la 2ème phase de mes vacances...la première s'étant soldé par un séjour dans les Landes au bilan mitigé (le lave-vaisselle dans le coffre de la twingo n'y aura pas changé grand chose), il fallait que cette deuxième partie soit à la hauteur. Le dimanche 12 juillet, départ à 18H40 depuis Cholet.
A peine rentré de ma semaine chez les parents, je repartais vers d'autres horizons, plus au nord cette fois, plus détendus aussi. Un trajet pas franchement agréable il faut bien le dire avec des personnes qui mangent, d'autres qui parlent trop fort, d'autres qui se mettent à changer en écoutant la musique et sans se rendre compte que le wagon entier profite des vocalises au ton pas vraiment assuré, bref des chieurs...arrivé finalement à 21H15 à la gare de Massy et sur le quai, venu m'accueillir Guillaume et Fred. L'un portait une casquette, l'autre pas...pourquoi, on ne le saura jamais ! Petite discussion en rentrant et au dodo pour être en forme le lendemain. Un lundi un peu stressant d'abord pour joindre Catherine, perdu dans les méandres d'un cabinet médical sans moyen de communication, abandonnée aux mains d'un médecin peu soucieux de savoir qu'un ami se faisait du mourron après plusieurs tentatives restées vaines...mais au final, on y est arrivé, on est arrivé surtout au jardin du Luxembourg, petit coin de verdure dans Paris, petite bouffée d'oxygène après l'oppression du métro et du RER...
une petite balade, pas trop longue mais surtout beaucoup de discussions, beaucoup d'échanges, beaucoup de confidences et un sentiment très agréable. Le soir, rendez vous du côté de la place d'Italie, quartier chinois, là où un restaurant asiatique succède à un autre, à tel point qu'on a du mal à choisir, on ne sait où aller. Le "buffet à volonté" saura finalement nous convaincre, notre estomac lui sera moins convaincu par le trop plein de nourriture ingurgité et une nuit plutôt "lourde" et "ballonée" a suivi une soirée bien agréable.
Retour en voiture pour déposer tout le monde, sans se poser de questions.
Mardi 14 juillet, jour de la fête nationale : drapeau de sortie, trafic plus calme, journée d'hommage, journée sans orages et journée de copinage...Petit atelier cuisine pour commencer et ensuite direction Antony
déjeuner chez Catherine et Alex,
de bonnes tomates farcies,
et un petit dessert délicieux...
un vrai bon moment...Fred, lui, n'aura pas le temps de se promener, déjà reparti au travail. Nous, il ne nous reste plus qu'à aller nous balader, direction le parc Montsouris, un très joli parc,
très prisé en ce jour férié par des parisiens pour la plupart la tête en vacances, le nez tourné vers les rayons du soleil histoire de bronzer cette peau trop souvent blanche, à force d'être restée dans les tunnels, ces tunnels du métro si peu illuminés. Pas trop chaud, ni trop froid, pas de frilosité non plus à évoquer des questions sensibles, des sujets de société qui nous permettent d'échanger intelligemment, qui nous permettent d'évoquer des choses parfois taboo...merci l'amitié de ne pas s'attacher au "politiquement correct"...Correct justement, c'est la décision de rentrer pour préparer le petit repas...léger moment de relâchement mais entrain tout de même à l'approche d'une douce soirée,
idéale pour un 14 juillet, remplie de feux d'artifice,
remplie de sourires et remplie de verres de rosé et d'apéro....
remplies aussi les assiettes de charlotte au chocolat (celle là, elle sera devenue célèbre...). Tout le monde au lit, demain on reprend le boulot, Fred aussi va se coucher
même à une heure tardive
Mercredi 15 juillet, levé de bonne heure pour dire au revoir à Guillaume. Petit mot laissé, sourire échangé, un grand merci murmuré par une bouche encore ensomeillée et au final, un déjeuner sous le soleil. Déjà l'heure de partir, déjà l'heure du retour, de reprendre ce train qui nous emmène de Massy à Angers.
Train bondé, passagers fatigués en ce début d'après midi, un petit moment de complicité échangé cependant lorsque le responsable du bar prendra la parole dans le micro, accent inimitable, à la limite de la caricature, faisant rire tout le monde. Il doit le savoir, doit savoir qu'il fait rire, il doit le faire exprès et au final on lui dit merci : merci de détendre ainsi l'atmosphère et de rendre le voyage moins "impersonnel", moins froid. L'arrivée à Cholet se fait sans encombre, sous la chaleur, avec une Twingo heureusement toujours présente, ses 4 roues aussi, c'est mieux pour conduire. L'arrivée à la la maison se fait sans encombre, sous la chaleur, avec une minette heureusement toujours présente, ses 4 pattes aussi, c'est mieux pour me suivre partout comme un petit chien. Mes tomates m'attendent, mes fraises aussi, ma petite vie également, mes habitudes, mes séances de piscine, mon nouveau lave-vaisselle, ma pile de repassage, mon ménage à faire, mes affaires à ranger, mes courses à aller faire, mes mails à consulter et bientôt, ce sera pour lundi, mes brèves à écrire. Il sera temps alors de reprendre le travail, de continuer une vie qui me plait plus ou moins, parfois plus que moins et inversemment, il sera temps alors de me souvenir qu'encore une fois, une parenthèse parisienne vient de se refermer, et qu'elle s'est ajoutée à toutes les autres précédantes avec pour dénominateur commun : le bonheur d'être ensembles...