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mimifantomas85
2 octobre 2009

Les mystères du corps humain...

Etrange cette sensation parfois, de se dire que nous dépendons d'un corps que nous connaissons, que nous maitrons à peu près mais qui reste parfois pour nous une énigme tant ses réactions sont parfois surprenantes, inquiétantes ou bienveillantes.

cette semaine le corps humain m'a encore offert une bonne palette de tous ses talents, une bonne idée de ses capacités et ses nombreuses facettes. Le coeur d'abord, celui qui bat, tranquillement le plus souvent, qui s'emballe parfois, pour des rencontres, des petites choses sans intérêt mais qui font plaisir à l'égo car il flatte une personnalité qui parfois en a bien besoin, sans pour autant en abuser ; un coeur qui bat lentement, trop lentement, difficile à faire fonctionner, pour ce grand-père dont j'ai évoqué l'état il y a peu, qui allait bien encore mercredi mais dont l'état s'est quelque peu dégradé en l'espace d'une journée ; de coeur, il faut parfois en faire preuve comme mercredi où j'ai du évaluer deux élèves en journalisme, exercice inédit pour moi, peu habitué à donner des leçons sur ce métier où justement on a tendance à trop en donner ; et puis un petit coeur qui bat désormais hors du ventre de sa mère, le petit coeur de Bastien né cette semaine en Dordogne, rejoignant ainsi son frère Jules, ce coeur si fragile mais porteur d'espoir.

Les poumons ensuite...manquer de souffler, ça peut arriver parfois, manquer d'air, ça m'arrive de temps en temps, se sentir oppressé, c'est encore ce qui arrive à ce grand-père qui ne cesse d'osciller entre des états plus ou inquiétants depuis quelques et dont je me demande si l'issue pourra être un jour définitivement positive. Du souffle il fallait en avoir cette semaine pour courir ce marathon, courir partout le matin, en enchainant un flash puis un autre, enchainer des rendez vous, des coups de téléphones, des mails et des textos...du souffle il m'en a fallu jeudi soir en me couchant à 23H40, oubliant ainsi toute notion du temps après une soirée très agréable en compagnie de mes voisins. Du soufle il m'en a fallu encore quand le réveil a sonné à 3h30 ce vendredi matin, quelques heures à peine (3 pour être précis) après avoir regagné mon lit, et du souffle j'en ai eu lorsque ce midi, malgré la fatigue, j'ai pu enchainé mes 50 longueurs de piscine.

Etrange ce corps pourtant fatigué qui se dépasse, qui prend sur lui, qui se surpasse pour ménager un effort pour parvenir à une fatigue encore plus grande mais qui ne s'impose pas de limites. Etrange ce corps qui réagit bien lorsqu'on le charcute à l'intérieur, qui semble se satisfaire d'avoir ainsi été soulagé de plusieurs maux mais qui développe du jour au lendemain une infection, sans qu'on n'est rien demandé à personne. Etrange ce corps dont j'ai toujours refusé l'image et qui aujourd'hui semble mieux me convenir, lorsque je me suis regardé dans la glace de cette cabine d'essayage ce matin dans ce magasin de vêtements. Etrange ce corps dont l'équilibre reste si fragile chez les uns, si nécessaire chez les autres. Un point commun à tout cela, malgré tout : l'idée de se sentir vivant.

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